SVE du Coeur de Jésus
  • Qui sommes nous ?
    • Nos fondateurs
    • Notre projet de vie
    • Notre spiritualité
    • Notre spécificité
    • Notre histoire
  • Au Coeur du Monde
    • A l’heure de la réunion
    • Rencontres
      • AG 2022
        • Nos orientations pour 2022-2028
      • Le courage de l’avenirTemps de réflexion de notre engagement chrétien dans le monde, dans la société, dans l’Église et bien sur dans la SVECJ. Que voulons nous construire pour demain!
      • Nevers 2022
        • Préparons Nevers 2022
        • Avoir un horizon pour avancer : 5&6 février 2022
        • Retour sur l’événement
        • Communiqué de presse – Avoir un horizon pour avancer
    • Témoignages
    • Synode 2023Elements de réflexion dans le cadre de la préparation du Synode 2023 sur la synodalité
    • Des réflexions pour notre temps
  • Nous découvrir
    • Libres propos
    • Nous retrouver au cœur du monde
    • Agenda
  • Prier
    • Prions ensemblePrier pour tous ceux qui sont au service de notre “maison commune”, les malades et les victimes du Covid-19
    • Prier avec la SVECJ
    • Avec la Liturgie des Heures
    • Prier avec l’Eglise
  • Français
    • Français
    • Español
    • English
    • Tiếng Việt
    • മലയാളം

Anciens éditoriaux

Retrouvez ici les précédents éditoriaux

Lumière de Noël

Peut-on recycler les lumières de Noël ?

« Peut-on recycler les lumières de Noël ? » C’est une question que j’ai trouvée lors de la recherche d’un renseignement sur Internet. Or, chaque année, n’est-ce pas un nouveau cycle qui recommence lorsqu’on se prépare à Noël ? Les illuminations de Noël Décembre, mois de l’Avent, typique avec ses Lire la suite…

Par admin_corunum, il y a 4 mois1 décembre 2022

Nous laisser diviniser par la prière

Notre prière n’est pas là pour nous rendre davantage plus efficace, ni pour paraître juste aux yeux de Dieu, pour être consolé. Notre engagement dans la Société de vie évangélique du Cœur de Jésus n’accroît pas notre perfection personnelle. Nous n’y sommes pas pour faire, peut-être, mieux que d’autres. Au Lire la suite…

Par admin_corunum, il y a 2 mois1 février 2023
Avec Jésus en 2023

Avec Jésus oser entrer dans l’année nouvelle avec espérance !

À la célébration de la Nativité, il nous est présenté, dans une mangeoire, un nouveau-né. Un humain en lieu et place de la nourriture ; chose curieuse. Plus tard, Jésus, lui-même, dira : « Je suis le pain vivant descendu du ciel, celui qui mangera de ce pain vivra pour Lire la suite…

Par admin_corunum, il y a 3 mois1 janvier 2023

Navigation des articles

1 2 … 12 Suivant

En cinq mots

  • Le coeur de Jésus
  • Spiritualité ignatienne
  • Equipe fraternelle
  • Partages d'expérience, de vie et de foi
  • Engagés dans le monde
Abonnez-vous à notre newsletter

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Nous suivre sur twitter
Follow @svecoeurdejesus
Nos coordonnées

Société de Vie Évangélique du
Cœur de Jésus (SVECJ)
202 avenue du Maine
Pavillon 4
75014 – Paris
+33(0)1 45 40 45 51
Nous contacter

Laudes

de la férie

Liturgie
introduction
V/ Seigneur, ouvre mes lèvres,
R/ et ma bouche publiera ta louange.
antienne invitatoire

Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur.

psaume invitatoire

1 Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
4 il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.

6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
7 Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.

Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
9 où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.

10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »

hymne
Sois fort, sois fidèle, Israël
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.

Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.

Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.

Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
antienne 1

Tu conduis par ton amour, Seigneur, ce peuple que tu as racheté.

psaume 1
118-19
145 J’appelle de tout mon cœur : réponds-moi ;
je garderai tes commandements.
146 Je t’appelle, Seigneur, sauve-moi ;
j’observerai tes exigences.
147 Je devance l’aurore et j’implore :
j’espère en ta parole.
148 Mes yeux devancent la fin de la nuit
pour méditer sur ta promesse.
149 Dans ton amour, Seigneur, écoute ma voix :
selon tes décisions fais-moi vivre !
150 Ceux qui poursuivent le mal s’approchent,
ils s’éloignent de ta loi.
151 Toi, Seigneur, tu es proche,
tout dans tes ordres est vérité.
152 Depuis longtemps je le sais :
tu as fondé pour toujours tes exigences.
antienne 2

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur : il est pour moi le salut.

psaume 2
CANTIQUE de Moïse (Ex 15)

1 Je chanterai pour le Seigneur ! Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer cheval et cavalier !

2 Ma force et mon chant, c'est le Seigneur :
il est pour moi le salut. *
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j'exalte le Dieu de mon père.

3 Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».

4 Les chars du Pharaon et ses armées,
   il les lance dans la mer. *
L'élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

7 La grandeur de ta gloire a brisé tes adversaires :
tu envoies ta colère qui les brûle comme un chaume.

8 Au souffle de tes narines, les eaux s'amoncellent : +
comme une digue, se dressent les flots ;
les abîmes se figent au cœur de la mer.

9 L'ennemi disait : « Je poursuis, je domine, +
je partage le butin, je m'en repais ;
je tire mon épée : je prends les dépouilles ! »

10 Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre ; *
comme du plomb, ils s'abîment
   dans les eaux redoutables.

11 Qui est comme toi parmi les dieux, Seigneur ? +
Qui est comme toi, magnifique en sainteté,
terrible en ses exploits, auteur de prodiges ?

12 Tu étends ta main droite : la terre les avale. +
13 Tu conduis par ton amour ce peuple que tu as racheté ;
tu le guides par ta force vers ta sainte demeure.

17 Tu les amènes, tu les plantes
   sur la montagne, ton héritage, +
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l'habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.

18 Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

antienne 3

Peuples de la terre, louez le Seigneur !

psaume 3
1 Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

2 Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
pericope
Is 65, 1b-3a
J’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt.
repons

R/ Il m’appelle, et moi, je lui réponds :


* Je veux le libérer, le glorifier.


V/ Je suis avec lui dans l’épreuve. *


V/ Je ferai qu’il voie mon salut. *

antienne zacharie

Jésus devait mourir afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

cantique zacharie
Lc 1
Cantique de Zacharie

68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
qui visite et rachète son peuple.

69 Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,

70 comme il l'avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :

71 salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,

72 amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,

73 serment juré à notre père Abraham
   de nous rendre sans crainte,

74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +
75 nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.

76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
   prophète du Très-Haut : *
tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
   et tu prépareras ses chemins

77 pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,

78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
quand nous visite l'astre d'en haut,

79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
   et l'ombre de la mort, *
pour conduire nos pas
   au chemin de la paix.

intercession

Par toi, Jésus Sauveur, l’aveugle a vu la lumière ;
dévoile à nos yeux ta présence.


R/

Toi, notre ami, exauce-nous !


Tu as délié la langue du muet,
apprends-nous à célébrer ta louange.


Tu as ouvert les oreilles du sourd,
garde-nous attentifs à ta parole.


Tu as guéri le paralytique,
donne-nous de courir dans la voie de ton amour,


Tu as fait sortir Lazare de son tombeau,
ramène à la vie ceux que le péché retient dans la mort.

notre pere
Notre Père
oraison

Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes, mais en ce moment du Carême tu offres plus largement ta grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance tous ceux qui t’appartiennent : que ton amour protège et fortifie à la fois les catéchumènes et les baptisés.

Vêpres

de la férie

Liturgie
introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

hymne
Voici que s’ouvrent pour le Roi

Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?

R/ Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.

Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?

Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps
de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?

Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?

antienne 1

Depuis longtemps je vous enseigne dans le temple et vous ne m’avez pas arrêté, maintenant vous allez me crucifier.

psaume 1
118-14

105 Ta parole est la lumière de mes pas,
la lampe de ma route.
106 Je l’ai juré, je tiendrai mon serment,
j’observerai tes justes décisions.
107 J’ai vraiment trop souffert, Seigneur ;
fais-moi vivre selon ta parole.
108 Accepte en offrande ma prière, Seigneur :
apprends-moi tes décisions.
109 À tout instant j’expose ma vie :
je n’oublie rien de ta loi.
110 Des impies me tendent un piège :
je ne dévie pas de tes préceptes.
111 Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
112 Mon cœur incline à pratiquer tes commandements :
c’est à jamais ma récompense.

antienne 2

Le Seigneur vient à mon secours, je ne ressens pas les outrages.

psaume 2

1 Garde-moi, mon Dieu :
j'ai fait de toi mon refuge.
2 J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi. »

3 Toutes les idoles du pays,
   ces dieux que j'aimais, +
ne cessent d'étendre leurs ravages, *
et l'on se rue à leur suite.
4 Je n'irai pas leur offrir le sang des sacrifices ; *
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !

5 Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
6 La part qui me revient fait mes délices ;
j'ai même le plus bel héritage !

7 Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
8 Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

9 Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
10 tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

11 Tu m'apprends le chemin de la vie : +
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

antienne 3

Le Seigneur Jésus s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix.

psaume 3
CANTIQUE (Ph 2)
6 Le Christ Jésus, +
ayant la condition de Dieu, *
ne retint pas jalousement
le rang qui l'égalait à Dieu.
7 Mais il s'est anéanti, *
prenant la condition de serviteur.

Devenu semblable aux hommes, +
reconnu homme à son aspect, *
8 il s'est abaissé,
devenant obéissant jusqu'à la mort, *
et la mort de la croix.

9 C'est pourquoi Dieu l'a exalté : *
il l'a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

10 afin qu'au nom de Jésus
tout genou fléchisse *
au ciel, sur terre et aux enfers,

11  et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur » *
à la gloire de Dieu le Père.
pericope
1 P 1, 18-21
Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n’est pas l’or et l’argent, car ils seront détruits ; c’est le sang précieux du Christ, l’Agneau sans défaut et sans tache. Dieu l’avait choisi dès avant la création du monde, et il l’a manifesté à cause de vous, en ces temps qui sont les derniers. C’est par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
repons

R/ Jésus, souviens-toi de nous,
quand tu viendras dans ton Royaume.


V/ Toi qui ne repousses pas le cœur brisé, R/


V/ Toi qui t’es fait obéissant jusqu’à la mort, R/


V/ Par ton côté ouvert, par tes mains transpercées, R/

antienne magnificat

Louange à toi, Jésus, Fils de David et notre Roi ; tu es le Sauveur du monde, celui qu’annonçaient les prophètes.

cantique mariale
Lc 1
Cantique de Marie

47 Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

48 Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

50 Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent ;

51 Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.

52 Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

53 Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

54 Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

intercession

Jésus, le Roi des siècles, entre à Jérusalem ; il marche vers sa mort ; implorons-le :


R/

Oublie notre péché, prends pitié de nous !


Jésus, Fils de David,
comme un voleur tu auras les mains liées.


Jésus, Fils de David,
comme une pierre inutile tu seras rejeté.


Jésus, Fils de David,
comme un prophète tu seras tué hors de la ville.


Jésus, Fils de David,
comme un agneau tu seras immolé.


Jésus, fils de l’homme et Fils de Dieu,
fais entrer nos morts dans la Jérusalem céleste.

notre pere
Notre Père
oraison

Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection. Lui qui règne.

Messe

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

nom
Procession des Rameaux
lectures
entree_messianique
refrain psalmique
ref refrain
"Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur"

    Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem,
arrivèrent en vue de Bethphagé,
sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples
            en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ;
vous trouverez aussitôt une ânesse attachée
et son petit avec elle.
Détachez-les et amenez-les moi.
    Et si l’on vous dit quelque chose,
vous répondrez :
‘Le Seigneur en a besoin’.
Et aussitôt on les laissera partir. »
    Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
    Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi,
plein de douceur,
monté sur une ânesse et un petit âne,
le petit d’une bête de somme.

    Les disciples partirent
et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
    Ils amenèrent l’ânesse et son petit,
disposèrent sur eux leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
    Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ;
d’autres coupaient des branches aux arbres
et en jonchaient la route.
    Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient
criaient :
« Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »
    Comme Jésus entrait à Jérusalem,
toute la ville fut en proie à l’agitation,
et disait :
« Qui est cet homme ? »
    Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus,
de Nazareth en Galilée. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Mt 21, 1-11
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
verset evangile
ref verset
nom
Messe de la Passion
lectures
1ère Lecture
refrain psalmique
ref refrain
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu »

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
    Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
    J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
    Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.

    – Parole du Seigneur.

Is 50, 4-7
Lecture du livre du prophète Isaïe
verset evangile
ref verset
Psaume
refrain psalmique

Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?

ref refrain
Ps 21, 2a
titre

Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a
verset evangile
ref verset
2ème Lecture
refrain psalmique
ref refrain
« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté »

Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.

    Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.

Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

    afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.

    – Parole du Seigneur.

Ph 2, 6-11
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
verset evangile
ref verset
Évangile
refrain psalmique
ref refrain
Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


    L. En ce temps-là,
    l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
    et leur dit :
D. « Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »

L. Ils lui remirent trente pièces d’argent.
    Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
    Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
D. « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
    L. Il leur dit :
X.  « Allez à la ville, chez un tel,
et dites-lui :
‘Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.’ »
    L. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

    Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
    Pendant le repas, il déclara :
X.  « Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
    L. Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
D. « Serait-ce moi, Seigneur ? »
    L. Prenant la parole, il dit :
X.  « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
    Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
    L. Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
D. « Rabbi, serait-ce moi ? »
L. Jésus lui répond :
X.  « C’est toi-même qui l’as dit ! »

    L. Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit et, le donnant aux disciples, il dit :
X.  « Prenez, mangez :
ceci est mon corps. »
    L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce,
il la leur donna, en disant :
X.  « Buvez-en tous,
    car ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude
en rémission des péchés.
    Je vous le dis :
désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous
dans le royaume de mon Père. »

    L. Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
    Alors Jésus leur dit :
X.  « Cette nuit,
je serai pour vous tous une occasion de chute ;
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis du troupeau seront dispersées.

    Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
    L. Prenant la parole, Pierre lui dit :
D. « Si tous viennent à tomber à cause de toi,
moi, je ne tomberai jamais. »
    L. Jésus lui répondit :
X.  « Amen, je te le dis :
cette nuit même, avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
    L. Pierre lui dit :
D. « Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
L. Et tous les disciples dirent de même.

    Alors Jésus parvient avec eux
à un domaine appelé Gethsémani
et leur dit :
X.  « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais là-bas pour prier. »
    L. Il emmena Pierre,
ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée,
et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    Il leur dit alors :
X.  « Mon âme est triste à en mourir.
Restez ici et veillez avec moi. »
    L. Allant un peu plus loin,
il tomba face contre terre en priant,
et il disait :
X.  « Mon Père,
s’il est possible,
que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux,
mais comme toi, tu veux. »
    L. Puis il revient vers ses disciples
et les trouve endormis ;
il dit à Pierre :
X.  « Ainsi, vous n’avez pas eu la force
de veiller seulement une heure avec moi ?
    Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
    L. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
X.  « Mon Père,
si cette coupe ne peut passer
sans que je la boive,
que ta volonté soit faite ! »
    L. Revenu près des disciples,
de nouveau il les trouva endormis,
car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    Les laissant, de nouveau il s’éloigna
et pria pour la troisième fois,
en répétant les mêmes paroles.
    Alors il revient vers les disciples et leur dit :
X.  « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
Voici qu’elle est proche, l’heure
où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
    Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

    L. Jésus parlait encore,
lorsque Judas, l’un des Douze, arriva,
et avec lui une grande foule
armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple.
    Celui qui le livrait leur avait donné un signe :
D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui :
arrêtez-le. »
    L. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit :
D. « Salut, Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa.
    Jésus lui dit :
X.  « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! »
L. Alors ils s’approchèrent,
mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
    L’un de ceux qui étaient avec Jésus,
portant la main à son épée,
la tira, frappa le serviteur du grand prêtre,
et lui trancha l’oreille.
    Alors Jésus lui dit :
X.  « Rentre ton épée,
car tous ceux qui prennent l’épée
périront par l’épée.
    Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ?
Il mettrait aussitôt à ma disposition
plus de douze légions d’anges.
    Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures
selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »
    L. À ce moment-là, Jésus dit aux foules :
X.  « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté. »
    L. Mais tout cela est arrivé
pour que s’accomplissent les écrits des prophètes.
Alors tous les disciples l’abandonnèrent
et s’enfuirent.

    Ceux qui avaient arrêté Jésus
l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre,
chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens.
    Quant à Pierre, il le suivait à distance,
jusqu’au palais du grand prêtre ;
il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs
pour voir comment cela finirait.
    Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un faux témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
    Ils n’en trouvèrent pas ;
pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés.
Finalement il s’en présenta deux,
    qui déclarèrent :
A. « Celui-là a dit :
‘Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu
et, en trois jours, le rebâtir.’ »
    L. Alors le grand prêtre se leva et lui dit :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
    L. Mais Jésus gardait le silence.
Le grand prêtre lui dit :
A. « Je t’adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si c’est toi qui es le Christ,
le Fils de Dieu. »
    L. Jésus lui répond :
X.  « C’est toi-même qui l’as dit !
En tout cas, je vous le déclare :
désormais vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant
et venir sur les nuées du ciel. »
    L. Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant :
A. « Il a blasphémé !
Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous venez d’entendre le blasphème !
    Quel est votre avis ? »
L. Ils répondirent :
F. « Il mérite la mort. »
    L. Alors ils lui crachèrent au visage
et le giflèrent ;
d’autres le rouèrent de coups
    en disant :
F. « Fais-nous le prophète, ô Christ !
Qui t’a frappé ? »

    L. Cependant Pierre était assis
dehors dans la cour.
Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! »
    L. Mais il le nia devant tout le monde et dit :
D. « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
   L. Une autre servante le vit sortir en direction du portail
et elle dit à ceux qui étaient là :
A. « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. »
    L. De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
    L. Peu après, ceux qui se tenaient là
s’approchèrent et dirent à Pierre :
A. « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. »
    L. Alors, il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
L. Et aussitôt un coq chanta.
    Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

 Le matin venu,
tous les grands prêtres et les anciens du peuple
tinrent conseil contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
    Après l’avoir ligoté,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.

    Alors, en voyant que Jésus était condamné,
Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ;
il rendit les trente pièces d’argent
aux grands prêtres et aux anciens.
    Il leur dit :
D. « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
L. Ils répliquèrent :
A. « Que nous importe ?
Cela te regarde ! »
    L. Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple,
il se retira et alla se pendre.
    Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent :
A. « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor,
puisque c’est le prix du sang. »
    L. Après avoir tenu conseil,
ils achetèrent avec cette somme le champ du potier
pour y enterrer les étrangers.
    Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour
le Champ-du-Sang.
    Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Ils ramassèrent les trente pièces d’argent,
le prix de celui qui fut mis à prix,
le prix fixé par les fils d’Israël,
    et ils les donnèrent pour le champ du potier,
comme le Seigneur me l’avait ordonné.    

    L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X.  « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
il ne répondit rien.
    Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
    L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
    Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
    Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
    Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
    L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
    Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
    L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
    Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
    L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
sinon à augmenter le tumulte,
prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
cela vous regarde ! »
    L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
    L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
quant à Jésus, il le fit flageller,
et il le livra pour qu’il soit crucifié.
    Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
    Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau rouge.
    Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
et la posèrent sur sa tête ;
ils lui mirent un roseau dans la main droite
et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
    L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
et ils le frappaient à la tête.
    Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau,
lui remirent ses vêtements,
et l’emmenèrent pour le crucifier.

    En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
    Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
    ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
    et ils restaient là, assis, à le garder.
    Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
    Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.

    Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
    ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
    L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
    A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
    Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
    L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

    À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
    Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X.  « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X.  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
    L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
    L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
    Les autres disaient :
F. « Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

    Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
    Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
    et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
    À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

    L. Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin.
Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques et de Joseph,
et la mère des fils de Zébédée.

    Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie,
qui s’appelait Joseph,
et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.
    Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus.
Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.
    Prenant le corps,
Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,
    et le déposa dans le tombeau neuf
qu’il s’était fait creuser dans le roc.
Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau
et s’en alla.
    Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là,
assises en face du sépulcre.

    Le lendemain, après le jour de la Préparation,
les grands prêtres et les pharisiens
s’assemblèrent chez Pilate,
    en disant :
A. « Seigneur, nous nous sommes rappelé
que cet imposteur a dit, de son vivant :
‘Trois jours après, je ressusciterai.’
Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé
jusqu’au troisième jour,
de peur que ses disciples ne viennent voler le corps
et ne disent au peuple :
‘Il est ressuscité d’entre les morts.’
Cette dernière imposture serait pire que la première. »
    L. Pilate leur déclara :
A. « Vous avez une garde.
Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »

    L. Ils partirent donc
et assurèrent la surveillance du sépulcre
en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Mt 26, 14 – 27, 66
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu
verset evangile

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

ref verset
cf. Ph 2, 8-9
Évangile
refrain psalmique
ref refrain
Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X. = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


    L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X.  « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
il ne répondit rien.
    Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
    L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
    Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
    Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
    Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
    L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
    Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
    L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
    Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
    L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
sinon à augmenter le tumulte,
prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
cela vous regarde ! »
    L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
    L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
quant à Jésus, il le fit flageller,
et il le livra pour qu’il soit crucifié.

    Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
    Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau rouge.
    Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
et la posèrent sur sa tête ;
ils lui mirent un roseau dans la main droite
et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
    L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
et ils le frappaient à la tête.
    Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau,
lui remirent ses vêtements,
et l’emmenèrent pour le crucifier.

    En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
    Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
    ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
    et ils restaient là, assis, à le garder.
    Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
    Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.
    Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
    ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
    L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
    A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
    Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
    L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

    À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
    Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X.  « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X.  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
    L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
    L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
    Les autres disaient :
F. « Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

    Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
    Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
    et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
    À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Mt 27, 11-54
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu
verset evangile
ref verset


  • Notre projet de vie
  • Témoignages
  • A l’heure de la réunion
  • Prier avec la SVECJ
  • Mentions légales
  • Politique de cookies (UE)
Hestia | Développé par ThemeIsle