Dans son intention de prière du mois de novembre 2024, le pape nous invite à prier pour que « tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur ». Survivre à son enfant n’est pas quelque chose de naturel.
Devant la mort d’un enfant : l’insuffisance des mots
Il n’y a d’ailleurs pas de mots pour évoquer cette situation, nous dit le pape. Devant le deuil, les mots sont souvent insuffisants. Une présence fraternelle, prendre le temps d’écouter leurs cris et leurs douleurs peut aider ces parents qui connaissent la mort de leur enfant. C’est le conseil que formule le pape dans son message vidéo Cela peut permettre à ces parents de renaître à l’espérance. Même s’il n’y a pas de douleur pareille à cette douleur.
Goûter la paix du cœur
Pourtant, le temps invite à renaître de la douleur. La foi peut être un appui solide et l’Esprit consolateur peut apporter la « paix du cœur ». Des groupes chrétiens composés de parents qui ont connu un tel drame existent. Ils peuvent être des lieux pour se reconstruire, pour se laisser apaiser d’une telle douleur.
En SVECJ
Dans nos groupes de partage, en SVECJ, nous pouvons aussi aborder cette douloureuse réalité. La confiance que nous nous faisons, l’amitié fraternelle que nous nous portons dans une mutuelle sollicitude (Projet de Vie n°26) peuvent être un appui dans la traversée de cette épreuve.
La vidéo du pape
Avec cet épisode de la vidéo du pape, prions les uns avec les autres, en nous souvenant aussi du numéro 11 de notre Projet de Vie :
Au milieu des solidarités et des divisions, des solitudes et des fraternités, Jésus nous propose un cœur à cœur avec lui. Il vient vivre Nazareth en chacun de nous et nous saisir aux racines profondes de notre être.
Et comme nous le recommande Cristóbal Fones S.J., directeur international par intérim du Réseau Mondial de Prière du Pape, prions pour « que l’Esprit Saint apporte la paix et le réconfort que Lui seul peut accorder aux cœurs blessés par cette tragédie. »