Après une longue interruption due à la Covid, et autre raison de santé, notre petit groupe s’est retrouvé toute une journée à Bray-Dunes, profitant encore d’un temps agréable. Durant la matinée, j’ai rendu compte des travaux de l’AG et l’après-midi, après un repas servi par nos hôtes, nous avons réfléchi et partagé sur l’article du Gérard Le Stang : Adam, où demeures-tu ? Article fort intéressant que nous conseillons.
Habiter le monde
Et la réponse d’une personne : « Sur terre, pas ailleurs » et heureuse d’être là car c’est dans son vécu que prenaient sens ses engagements. A 82 ans, elle habite le monde des vieux et veut en faire une force (Teilhard de Chardin). « Nous diminuons, nous ne soulèverons plus des montagnes mais notre force est dans l’approche du Royaume ».
S’ajuster à la terre
Par contre, une autre dit qu’habiter le monde, c’est être citoyenne du monde. Mais nécessité de s’ajuster à la terre, de revenir à notre histoire familiale (visite aux cimetières), à notre histoire avec Dieu et à vivre le moment présent. C’est là que Dieu nous attend. Sa Parole montre un chemin à suivre, invite à la conversion, car comme Adam, on est enfermé dans le péché. Or, Dieu nous a créé pour le louer, le servir, le bonheur. Regarder les saints, ceux du ciel qui sont nos modèles, ceux qui sont au milieu de nous et vivent leur vocation de baptisés.
Comme Adam, être là où Dieu nous a plantés
Consentir à habiter la terre c’est aussi être à sa place là où Dieu l’a plantée et la rejoint dans son quotidien. Lève-toi, une dynamique, un appel qui remet debout. Le Christ est attentif à ses désirs.
Bien habiter le monde, c’est y être pleinement et, avec le changement climatique, on n’évitera pas un certain nombre de problèmes comme les réfugiés. Bien habiter le monde, c’est suivre Jésus. S’il habite en elle, plus besoin de chercher quelque chose ailleurs. La vie est un cadeau !
Bernadette Duytschaever