Temps de lecture : < 1 minute

de la férie

Liturgie
introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

hymne
Dieu que nul œil de créature

Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.

Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.

Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.

Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.

Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous, et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!

antienne 1

Nous aussi, nous souffrons, attendant la rédemption de notre corps.

psaume 1
38 - I

2 J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »

3 Je suis resté muet, silencieux ;
   je me taisais, mais sans profit. *
Mon tourment s'exaspérait,
4 mon cœur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.

5 Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
   quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
6 Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.

L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
7 il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ?

antienne 2

Écoute ma prière, Seigneur !

psaume 2
38 - II

8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
9 Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.

10 Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'œuvre.
11 Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.

12 Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, +
tu ronges comme un ver son désir ; *
l'homme n'est qu'un souffle.

13 Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.

14 Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.

antienne 3

Pour l'éternité, j'espère en ta miséricorde.

psaume 3

3 Pourquoi te glorifier du mal,
   toi, l’homme fort ? *
Chaque jour, Dieu est fidèle.

4 De ta langue affilée comme un rasoir,
   tu prépares le crime, *
fourbe que tu es !

5 Tu aimes le mal plus que le bien,
   et plus que la vérité, le mensonge ; *
6 tu aimes les paroles qui tuent,
   langue perverse.

7 Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
   t’écraser, t’arracher de ta demeure, *
t’extirper de la terre des vivants.

8 Les justes verront, ils craindront,
   ils riront de toi : +
9 « Le voilà donc cet homme
   qui n’a pas mis sa force en Dieu ! *
Il comptait sur ses grandes richesses,
   il se faisait fort de son crime ! »

10 Pour moi, comme un bel olivier
   dans la maison de Dieu, *
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
   sans fin, à jamais !

11 Sans fin, je veux te rendre grâce,
   car tu as agi. *
J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment :
   oui, il est bon !

verset psaume

V/ Mon âme attend le Seigneur.
Je suis sûr de sa parole.

lecture
Dt 7, 6-14; 8, 1-6
Le peuple élu

7.06 Tu es un peuple consacré au Seigneur ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple, son domaine particulier parmi tous les peuples de la terre.
7.07 Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous.
7.08 C’est par amour pour vous, et pour tenir le serment fait à vos pères, que le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a rachetés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
7.09 Tu sauras donc que c’est le Seigneur ton Dieu qui est Dieu, le Dieu vrai qui garde son Alliance et sa fidélité pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses commandements.
7.10 Mais il riposte à ses adversaires en les faisant périr, et sa riposte est immédiate.
7.11 Tu garderas donc le commandement, les décrets et les ordonnances que je te prescris aujourd’hui de mettre en pratique.
7.12 Et parce que vous aurez écouté ces ordonnances, que vous les aurez gardées et mises en pratique, le Seigneur ton Dieu te gardera l’Alliance et la fidélité qu’il a jurées à tes pères.
7.13 Il t’aimera, il te bénira, il te multipliera, il bénira le fruit de ton sein et le fruit de ton sol, ton froment, ton vin nouveau, ton huile fraîche, la portée de tes vaches et de tes brebis, sur la terre qu’il a juré à tes pères de te donner.
7.14 Béni seras-tu plus que tous les peuples ! Pas de stérilité chez toi, ni pour les hommes ni pour les femmes, ni pour le bétail.
8.01 Tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui, vous veillerez à les mettre en pratique, afin que vous viviez, deveniez de plus en plus nombreux et entriez en possession du pays que le Seigneur a juré de donner à vos pères.
8.02 Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert ; le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire passer par la pauvreté ; il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur : allais-tu garder ses commandements, oui ou non ?
8.03 Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur.
8.04 Ton vêtement ne s’est pas usé sur toi, et ton pied ne s’est pas enflé, au cours de ces quarante années !
8.05 Tu le sauras en ton cœur : comme un homme éduque son fils, ainsi le Seigneur ton Dieu fait ton éducation.
8.06 Tu garderas les commandements du Seigneur ton Dieu pour marcher sur ses chemins et pour le craindre.

repons lecture

R/ Le premier, Dieu nous a aimés.

Il vous a choisis comme son peuple,
parmi tous les peuples de la terre.

Par amour pour vous, dans sa fidélité
il vous a délivrés de la maison de servitude.

Il vous a donné la manne pour vous montrer
que l'homme ne vit pas de pain seulement.

 

titre patristique
ACTES DU CONCILE VATICAN II - L'Église.
texte patristique

« Je serai le Sauveur de mon peuple »

Le Père éternel, par le mystérieux dessein parfaitement libre de sa sagesse et de sa bonté, a créé le monde entier et décidé d'élever les hommes à la participation de sa vie divine. Après leur chute en la personne d'Adam, il ne les a pas abandonnés ; il n'a pas cessé de leur fournir les secours nécessaires à leur salut, dans la perspective du Christ rédempteur qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né avant toute créature. Tous ceux qu'il a choisis, le Père, avant tous les siècles, les a connus par avance, les a destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères.

Et tous ceux qui croient au Christ, il a décidé de les convoquer pour former la sainte Église. Celle-ci, annoncée par des préfigurations dès l'origine du monde, avait été merveilleusement préparée dans l'histoire du peuple d'Israël et dans l'ancienne Alliance. Elle a été fondée aux derniers temps, elle s'est manifestée par l'effusion du Saint-Esprit et, à la fin des siècles, elle trouvera sa consommation dans la gloire. Alors, comme l'ont enseigné les Pères, tous les justes depuis Adam, « depuis Abel, le juste, jusqu'au dernier élu », seront rassemblés auprès du Père dans l'Église universelle.~

Les hommes qui n'ont pas encore accueilli l'Évangile se trouvent rattachés au peuple de Dieu, par des relations diverses.

En premier lieu vient ce peuple auquel furent accordées les alliances et les promesses, et dont le Christ est né selon la chair ; ce peuple est très aimé, comme le prouve son élection, à cause de ses pères, car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables.

Mais le dessein de salut enveloppe aussi les hommes qui reconnaissent le Créateur, en premier lieu les Musulmans qui, professant la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera l'humanité au dernier jour.

Et quant aux autres, qui cherchent le Dieu inconnu à travers les ombres et les images, Dieu n'est pas loin d'eux non plus, puisque c'est lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste, et puisque, étant Sauveur, il veut que tous les hommes soient sauvés.

En effet, ceux qui ne connaissent pas l'Évangile du Christ ni son Église, sans qu'il y ait de leur faute, mais qui cherchent Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent d'agir, sous l'influence de la grâce, de façon à accomplir sa volonté, connue par les impératifs de leur conscience, ceux-là peuvent obtenir le salut éternel. La Providence divine ne refuse pas les secours nécessaires au salut à ceux qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à la connaissance explicite de Dieu et s'efforcent de mener une vie droite, ce qu'ils ne peuvent faire sans la grâce de Dieu.

En effet, tout ce qu'on trouve chez eux de bon et de vrai, l'Église le considère comme une préparation à l'Évangile et comme un don accordé par celui qui éclaire tout homme pour que, finalement, il ait la vie.

repons patristique

R/ Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné son Fils unique.

Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu :
lui, le premier, nous a aimés.

Son Fils, son unique, il l'a offert
pour les péchés du monde entier.

À tous ceux qui croient au Christ,
il donne la vie éternelle.

 

te deum
oraison

Seigneur notre Père, nous en appelons à ta providence qui jamais ne se trompe en ses desseins : tout ce qui fait du mal, écarte-le, et donne-nous ce qui peut nous aider.


de la férie

lectures
1ère Lecture
refrain psalmique
ref refrain
« Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité »

Frères,
Melkisédek était roi de Salem,
prêtre du Dieu très-haut ;
il vint à la rencontre d’Abraham
quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ;
il le bénit,
et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris.
D’abord, Melkisédek porte un nom
qui veut dire « roi de justice » ;
ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »,
et à son sujet on ne parle
ni de père ni de mère, ni d’ancêtres,
ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ;
cela le fait ressembler au Fils de Dieu :
il demeure prêtre pour toujours.

Les choses sont encore beaucoup plus claires
si un autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek
et devient prêtre,
non pas selon une exigence légale de filiation humaine,
mais par la puissance d’une vie indestructible.
Car voici le témoignage de l’Écriture :
Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.

– Parole du Seigneur.

He 7, 1-3.15-17
Lecture de la lettre aux Hébreux
verset evangile
ref verset
Psaume
refrain psalmique

Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre de Melkisédek.

ref refrain
cf. 109, 4
titre

Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,
je t’ai engendré. »

Le Seigneur l’a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »

109 (110), 1, 2, 3, 4
verset evangile
ref verset
Évangile
refrain psalmique
ref refrain
« Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ? »

En ce temps- là,
Jésus entra de nouveau dans une synagogue ;
il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus
pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat.
C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée :
« Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de tuer ? »
Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère,
navré de l’endurcissement de leurs cœurs,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il l’étendit, et sa main redevint normale.

Une fois sortis,
les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode
contre Jésus,
pour voir comment le faire périr.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Mc 3, 1-6
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
verset evangile

Alléluia. Alléluia.
Jésus proclamait l’Évangile du Royaume
et guérissait toute infirmité dans le peuple.
Alléluia.

ref verset
cf. Mt 4, 23

de la férie

Liturgie
introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

hymne
Avant la fin de la lumière

Avant la fin de la lumière,
Nous te prions, Dieu créateur,
Pour que, fidèle à ta bonté,
Tu nous protèges, tu nous gardes.

Que loin de nous s'enfuient les songes,
Et les angoisses de la nuit.
Préserve-nous de l'ennemi :
Que ton amour sans fin nous garde.

Exauce-nous, Dieu, notre Père,
Par Jésus Christ, notre Seigneur,
Dans l'unité du Saint-Esprit,
Régnant sans fin dans tous les siècles.

antienne 1

Dieu, ma forteresse et mon abri !

psaume 1
30 - I

2 En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.

Dans ta justice, libère-moi ;
3 écoute, et viens me délivrer.
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.

4 Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
5 Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.

6 En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
7 Je hais les adorateurs de faux dieux,
et moi, je suis sûr du Seigneur.

8 Ton amour me fait danser de joie :
tu vois ma misère et tu sais ma détresse.
9 Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ;
devant moi, tu as ouvert un passage.

antienne 2

Près de toi se trouve le pardon.

psaume 2
1 Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
2 Seigneur, écoute mon appel ! *
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

3 Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ? *
4 Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.

5 J’espère le Seigneur de toute mon âme ; *
je l’espère, et j’attends sa parole.

6 Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. *
Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore,
7 attends le Seigneur, Israël.

Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat. *
8 C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.
pericope
Ep 4, 30.32
En vue de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas. Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
repons

R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.


V/ Tu vois ma misère, tu sais ma détresse. R/


Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. R/

antienne symeon

Sauve-nous, Seigneur, quand nous veillons ; garde-nous quand nous dormons : nous veillerons avec le Christ, et nous reposerons en paix.

cantique symeon
Lc 2
Cantique de Syméon

29 Maintenant, ô Maître souverain, +
tu peux laisser ton serviteur s'en aller
en paix, selon ta parole.

30 Car mes yeux ont vu le salut
31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.

oraison

Seigneur Jésus Christ, dont le joug est facile et le fardeau léger, nous venons remettre en tes mains le fardeau de ce jour, accorde-nous de trouver près de toi le repos. Toi qui règnes pour les siècles des siècles.

benediction

Que Dieu, dans sa toute-puissance,
éloigne de nous le mal,
et nous tienne en sa bénédiction. Amen.

hymne mariale
Alma Redemptoris Mater,
Alma Redemptoris Mater,
quæ pervia cæli porta manes, et stella maris,
succurre cadenti, surgere qui curat, populo :
tu quæ genuisti, natura mirante,
tuum sanctum Genitorem,
Virgo prius ac posterius,
Gabrielis ab ore sumens illud Ave,
peccatorum miserere.

Index