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La veillée de prière internationale : « Pèlerin avec Ignace » a lancée l’année Igniatienne  : Voir toutes choses nouvelles en Christ. le 23 mai 2021. Lors de ce temps de prière,  le chant la Herida a été interprété en plusieurs langues dont le français. Il fait écho à la blessure d’Ignace, au siège de Pampelune,  le 20 mai 1521. Nous aussi nous avons l’espérance que nos blessures trouvent leurs cicatrices dans l’Amour du Père. Avec, Lui, humble et confiant, poursuivons notre route à la rencontre de nos contemporains, malgré nos blessures, qui nous font, sans doute boiter.

Nous pouvons lire ci-dessous les paroles de ce chant écrit par Paroles José María Rodríguez Olaizola, sj, mis en musique par Cristóbal Fones, sj et traduit par  Pierre Bélanger, sj. Les accords sont trouvables ici : http://www.cfones.cl.

La blessure – La Herida

À la fin de la vie nous arriverons
Avec nos blessures devenues cicatrices.

Souvent l’amour nous paraîtra très coûteux
Et la route nous aura laissé ses fatigues
Sur les mêmes pierres nous aurons trébuché
Certaines déceptions nous ébranleront

Toute fois nous sommes les enfants du Dieu de l’amour
De vrais chercheurs assoiffés de réponses
En nous tu as semé tes plus grands espoirs
Afin que ton royaume puisse fleurir.

À la fin de la vie nous arriverons
Avec nos blessures devenues cicatrices.

Nous nous battrons à mort avec notre ego
Nous sentirons que le temps nous est compté
Nos entrailles souffriront de tous nos échecs
Nous aurons perdu la musique et la fête

Et pourtant nous continuerons à danser
Parce que nous sommes humains à ton image
Porteurs d’un feu qui ne pourra s’éteindre
Croyants dans un avenir sans frontières.

À la fin de la vie nous arriverons
Avec nos blessures devenues cicatrices.

Oui, nous sommes fragiles mais passionnés
Des rêveurs qui ne se découragent pas
Jamais nous ne renoncerons au matin
Même si la tempête nous assaille

Et si un jour se craquellent les raisons
Pour lesquelles nous avons choisi ta bannière
En boitant, nous n’arrêterons pas de marcher
Car l’évangile est maintenant notre terre.

À la fin de la vie nous arriverons
Avec nos blessures devenues cicatrices.