Tout au long de ce mois 2024, le pape nous invite à prier pour les migrants. Dans beaucoup de pays, la guerre est présente. Des familles sont contraintes de fuir pour rester en vie. Elle connaissent ainsi «un sentiment de déracinement, de ne pas savoir où est leur place » nous dit le pape François. Certains, dans leur pays d’accueil les considèrent avec mépris, crainte et inquiétude. Pourtant, nous avons à être hospitaliers les uns avec les autres.
Accueillir les migrants
Nous sommes tous et toutes enfants d’un même Père et le commandement du Christ est de nous faire proche les uns des autres. Aussi, le pape nous demande d’unir notre prière à la sienne afin que ces migrants puissent trouver l’hospitalité ainsi que de nouvelles opportunités de vie. Il nous revient, comme chrétien de ne pas construire les murs. Nous savons que lorsque nous créons des occasions de rencontres, nous batissons des ponts. C’est alors que la paix, la concorde et l’hospitalité deviennent possibles. Le pape nous appelle à cette urgence de l’hospitlaité et à la prise de consicence que tout est lié. Ainsi, « soit nous nous sauvons tous, soit personne n’est sauvé », nous rappelle François.
Pour ceux qui fuient leurs pays
Faire preuve d’humanité et de fraternité
Lors de se venue à Marseille en 2023, le pape François nous appelle, nous les européens, à faire preuve d’humanité et de fraternité. « D’un côté la fraternité, qui féconde de bonté la communauté humaine ; de l’autre l’indifférence, qui ensanglante la Méditerranée. Nous sommes à un carrefour de civilisations… » nous dit-il. Dans la Société de Vie Evangélique du Coeur de Jésus, nous ne pouvons pas être indifférent à cette question des migrants. Beaucoup d’entre-nous sont engagés professionnellement ou bénévolement au service de ces femmes, de ces hommes, de ces enfants qui ont dû fuit la faim, la guerre. Ainsi, dans le numéro 11 de notre Projet de Vie nous lisons :
Au milieu des solidarités et des divisions, des solitudes et des fraternités, Jésus nous propose un cœur à cœur avec lui. Il vient vivre Nazareth en chacun de nous et nous saisir aux racines profondes de notre être. (PdV n°11)
Dieu marche avec son peuple
Lorsque nous nous préoccupons des migrants, des réfugiés, des déplacés nous nous rappelons que “La Sainte Famille a dû se réfugier en terre étrangère parce que la vie de l’Enfant Jésus était en danger” (Card. Michael Czerny – préfet du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral). Ainsi, ces migrants sont pleinement membres de la famille humaine. ils ne sont ni des chiffres, ni des statistiques. Le directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, le jésute Frédéric Fornos, nous invite à « trouver des solutions fondées sur la compassion et le respect de la dignité humaine. Cette perspective naît de l’Évangile et de la prière, et le magistère de l’Église nous le rappelle ».
« Celui qui accueille un migrant accueille le Christ »
Lorsque les migrants sont perçus avec inquiétude et crainte, nous dit le Pape, « c’est alors qu’apparaît le spectre des murs : des murs érigés sur la terre, qui séparent les familles, et des murs dans les cœurs ».
