Une prière du jésuite Adolfo Nicolás, à la fin d’une retraite à Galloro (5 juin 2011). Elle peut nous aider à nous enraciner dans la spiritualité ignatienne.
Seigneur Jésus,
Quelles sont les faiblesses que tu as vues en nous et qui t’ont fait décider de nous appeler, malgré tout, à collaborer à ta mission ?
Nous te remercions de nous avoir appelés, et nous te demandons de ne pas oublier ta promesse d’être avec nous jusqu’à la fin des temps.
Souvent, nous sommes habités par l’impression d’avoir travaillé en vain toute la nuit, et nous oublions peut-être que tu es avec nous.
Nous te demandons d’être présent dans nos vies et dans nos travaux aujourd’hui, demain, et dans les temps qui restent à venir.
Comble de ton amour nos vies, que nous mettons à ton service.
Enlève de nos cœurs l’égoïsme qui nous fait penser à ce qui est “nôtre” ou “mien”, à ce qui toujours exclut et manque de compassion et de joie.
Illumine nos esprits et nos cœurs, et n’oublie pas de nous faire sourire lorsque les choses ne vont pas comme nous l’avions voulu.
Accorde-nous que, à la fin du jour, de chacune de nos journées, nous nous reconnaissions plus unis à toi, et que nous sachions voir et découvrir plus de joie et d’espérance autour de nous.
Nous te demandons tout cela en nous souvenant de notre réelle condition : nous sommes des hommes faibles et pécheurs, mais nous sommes tes amis.
Adolfo Nicolás, sj (1936-2020)
Préposé de la Compagne de Jésus de 2008 à 2016