Le confinement, par sa soudaineté et sa radicalité a pris tout le monde de court. Impossible alors de se retrouver physiquement en équipe (on dirait en présentiel aujourd’hui !) pour une réunion, les dates étant pourtant arrêtées. De plus, en plein remaniement des trois équipes de Paris, il fallait là-aussi se réinventer.
Se réinventer
Non pas imaginer une rencontre en vidéo, nous sommes pour la plupart des seniors peu familiarisés avec l’outil informatique. Mais échanger par courriel avec les membres des trois équipes soit actuellement une douzaine de personnes.
Déroulement
Il s’agissait de suivre le déroulement « classique » d’une réunion avec
- un tour de table pour évoquer notre actualité personnelle
- un échange à partir d’un sujet de réflexion, d’actualité en l’occurrence, sur le confinement. Quelles nouvelles priorités pour nous ?
Il a d’abord fallu convaincre les participants d’expérimenter cette formule de partage malgré des réticences. « je ne suis pas chaude pour cette expérience » ou « je ne sais pas envoyer un message à plusieurs destinataires » etc.
Alors que ce n’était pas gagné chacun a accepté de jouer le jeu. Et chacun en a tiré beaucoup plus de positif qu’imaginé au départ.
Relecture
En ce qui me concerne j’ai réalisé que, bien que nous soyons peu nombreux en équipe, sur Paris, tous les membres ne se connaissaient pas entre eux. Première surprise.
Cet échange, par courriel, aura permis de se découvrir ou se redécouvrir et faciliter l’intégration (si j’ose cette formule !) dans une nouvelle équipe.
J’ai été très touchée par les témoignages des uns et des autres, profonds, invitant à prolonger la réflexion. Mieux qu’un compte rendu partiel on pouvait lire et relire le message, réagir en conséquence.
Cette expérience aura permis aussi un élargissement des apports avec la proposition de textes comme ceux de Tomás Halik ou des sites comme Chrétien en ce temps sans oublier naturellement le site de la SVECJ.
Les vacances estivales vont arriver, encore deux mois sans se voir, le lien fraternel doit être absolument maintenu. Nous avons à notre disposition les nouveaux moyens de communication. Et on a vu que c’était possible.
Annick Noël-Miguet
SCEVJ