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La visite récente du pape à Marseille avait pour objectif d’élargir le cœur des occidentaux au sort des migrants et plus largement à celui des personnes oubliées. Beaucoup d’aspects ont été mis sur la table, y compris la responsabilité aussi des pays d’où ils viennent. Notre pape François nous interpelle, chrétiens catholiques ou croyants autrement ou non croyants, tous tentés plus ou moins par le repli sur des avantages. Ce repli est un repli égoïste sur soi-même s’il n’est pas questionné.

La proximité de Dieu

Au-delà du sursaut fraternel entendable (ainsi la devise républicaine en France porte l’appel à la fraternité), notre réponse en tant que croyants au Dieu Amour annoncé par Jésus Christ se trouve également dans une confiance plus grande dans le Seigneur capable de nous associer les uns aux autres. À ceux qui ont peur de manquer, à ceux qui s’accrochent à un monde ancien contre le sens de l’Histoire, à ceux qui ne voient pas l’avenir en société qui peut s’inventer avec eux, Dieu Père de Jésus-Christ susurre à notre coeur que nous n’avons pas à nous laisser intimider par la peur, car « Il est proche de ceux qui l’invoquent ! », Il n’oublie pas et donne à chacun.

Fraternité

Si la fraternité en acte élargit notre cœur l’ouverture au Seigneur dans une prière qui se donne à Lui dans la patience et la durée l’élargira encore davantage, pour qu’il soit en nous cœur de chair et cœur brulant tel que le Seigneur le veut en nous. Cette ouverture à Lui, bien plus que nous rassurer, ouvrira à des chemins nouveaux possibles de vie ensemble.

Ouverture à l’oraison contemplative

Cette ouverture au Seigneur est l’expérience que j’ai faite cet été à l’occasion d’une retraite Cor Unum qui s’intitulait « Ouverture à l’oraison contemplative ». Cette prière que notre famille spirituelle du Cœur de Jésus nous invite à pratiquer me rend plus fraternel. Et elle élargit et notre cœur et l’espace de notre tente personnelle et commune. J’ajoute que la vie d’équipe me donne l’immense chance de demander à des frères et sœurs en Christ de m’encourager et de me confirmer dans cette double ouverture. En retour j’encourage et confirme, moi aussi des frères et sœurs sur leurs chemins d’ouverture.

Christophe Decherf


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