Ce mois de février 2023, le Pape François confie à toute l’Église catholique à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape de prier “pour que, en vivant une vraie communion, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.” Il nous invite, en souriant, à mettre un avis sur la porte de chaque paroisse où il y aurait écrit : « Entrée libre ». Il veut ainsi rappeler à tous qu’aucune condition particulière n’est requise afin d’y entrer, car « les paroisses ne sont pas un club qui donnent une certaine appartenance sociale à quelques privilégiés ».
#PrionsEnsemble pour que, en mettant au centre de leur vie la communion des personnes et la communion ecclésiale, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis. #IntentiondePrière #ClickToPray pic.twitter.com/5QVflD8g7o
— Pape François (@Pontifex_fr) January 30, 2023
L’Église parmi les maisons
Dans l’Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, publiée au début de son pontificat, François avait déjà souligné la centralité de la paroisse : « bien qu’elle ne soit certainement pas la seule institution évangélisatrice », avait-il écrit, en citant une expression de Jean-Paul II dans Christifideles laici, la paroisse a la particularité d’être « l’Église elle-même qui vit au milieu des maisons de ses fils et de ses filles ». C’est pourquoi elle doit être « en contact avec les familles et avec la vie du peuple » et elle ne doit pas devenir « une structure prolixe séparée des gens, ou un groupe d’élus qui se regardent eux-mêmes ». Mais cet « appel à la révision et au renouveau des paroisses », avait-il ajouté, « n’a pas encore donné de fruits suffisants pour qu’elles soient encore plus proches des gens ».
La richesse de l’Église
la richesse de l’Église ne réside pas dans les bâtiments, mais dans les personnes qui les fréquentent. Les paroisses auxquelles François pense sont, en effet, « des communautés proches, sans bureaucratie, centrées sur les personnes et où l’on peut trouver le don des sacrements ». Elles doivent être des lieux pleins de vie et où l’on apprend l’art de la rencontre, dans un monde où il est au contraire de plus en plus facile de se replier sur soi-même et qui tend à préférer les lieux de rencontre virtuels aux lieux de rencontre présentiels.
