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« Que tout événement soit un avènement » disait tout récemment un ami prêtre dans une homélie. Ce mot « avènement » : dans ce temps proche de l’Avent, il a fait aussitôt écho au chant et à son refrain que nous chantons pour tous les Noël : « II est né le divin enfant, chantons tous son avènement ».

Chercher l’avènement dans les troubles de notre temps

Cependant, dans nos temps troublés partout dans le monde, avec un niveau d’intensité variable, comment transformer en avènements les difficultés que vivent nos contemporains plus ou moins éloignés, dont certains d’entre eux très proches ?

Contempler Jésus et le monde

Si nous contemplons Jésus, nous voyons que sa naissance dans sa grande pauvreté est entourée d’avènements : la lumière pour les bergers, la lumière pour les mages mais, en même temps, l’événement tragique du massacre des enfants par Hérode. Comment ne pas faire le rapprochement avec le Moyen-Orient, l’Ukraine, d’autres pays en guerre, les mines anti-personnel dans plusieurs régions du monde qui mutilent leurs habitants, ainsi que la grande pauvreté pour tant d’êtres humains.

Un chemin d’avènement

Où trouver le chemin pour cette démarche d’avènement : dans la prière, dans la méditation toujours renouvelée de l’Évangile, qu’elle soit solitaire ou en groupe. L’Évangile marqué par une succession d’avènements, puis par la Croix, nous montre ce chemin. Le don total de Jésus, son cœur transpercé, ouvert à toutes les souffrances, mais aussi aux joies du monde.

Trouver la joie

Car il y a des joies, ne l’oublions pas. La joie spirituelle, bien sûr, et aussi toutes les joies que nous voyons éclore autour et loin de nous, grandes, ou petites et simples, elles aussi. Les joies des libérations, les joies des croissances, des développements humains, les joies des entraides et des partages. Le bon larron n’a-t-il pas vécu un avènement ?

Vivre la fraternité

Vivons la fraternité et la partage auxquels nous sommes appelés par notre baptême et par notre appartenance à la SVECJ, selon ce qui se présente à nous et à nos possibilités. Ouvrons nos yeux, nos oreilles, ouvrons notre cœur et regardons, écoutons, contemplons.

Notre prière au cœur de notre vie

Que la prière habite nos journées le plus possible, qu’un clin d’œil du cœur au lever, dans la journée, en fin de journée soit demande, intercession, et aussi action de grâce ; notre oraison ancrée dans le Cœur de Jésus est écoute et action de grâce ; et n’oublions pas la prière d’Alliance le soir.
Et ainsi tout événement se fera avènement.

Monique Barrere, SVECJ

Catégories : Libres propos

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